Chez les hétéros comme chez les homosexuels, le bondage tend à se décomplexer. Pratique ancestrale consistant à attacher son partenaire à l’aide de liens, elle possède un certain nombre de règles qu’il est important de respecter pour la sécurité des protagonistes. Mais existe-t-il des différences entre le bondage homo et le bondage hétéro ? On fait le point.
Le bondage version hétéro
Pratique en vogue chez les couples en recherche d’une sexualité plus pimentée, le bondage tient une place de choix dans les pratiques SM. Son principe est simple : l’homme attache la femme, ou inversement, à l’aide de liens, dans le cadre d’une relation érotique ou sexuelle.
Il existe deux types de bondage :
le bondage à l’Occidentale : il s’effectue à l’aide de rubans ou de foulards ;
le shibari, pratique sexuelle sadomasochiste japonaise : il demande l’utilisation de cordes de chanvre.
D’autres accessoires peuvent également être utilisés dans la pratique du bondage : les chaînes, les muselières, les corsets, les menottes, les chevillères, les combinaisons serrées en latex, le scotch, les camisoles ou encore les sacs d’enfermement.
En règle générale, le bondage version hétéro est considéré comme soft. Il est utilisé pour ajouter du piment aux ébats et ne relève pas toujours des pratiques BDSM.
Le bondage version homo
Le bondage version homo est assez similaire au bondage hétéro, bien que souvent plus hard. Un homme (ou une femme) encorde chaque partie du corps d’un autre homme (ou femme) de manière à accroître le désir et exacerber le plaisir. Néanmoins, l’utilisation d’accessoires BDSM est plus fréquente et a pour but de créer une véritable relation Maître-Esclave.
Chez les hommes gays, la pratique du bondage du prépuce et des testicules est également plus régulière. Elle consiste à entraver ces derniers à l’aide d’un élastique ou d’une corde afin de créer une agréable douleur.
A l’image des autres pratiques SM, le bondage homo comme hétéro peut être une source de jouissance extrême pour les différents partenaires. Il doit néanmoins être pratiqué dans un consentement total des participants et ne pas provoquer des douleurs non désirées.