Le bondage est une pratique sexuelle qui plait particulièrement aux gays. Effectivement, comme les ébats sexuels entre hommes sont plus brutaux, faire du BDSM pourrait être incontournable. Néanmoins, avec le bondage le risque d’accident et de blessure est assez élevé. De ce fait, il est important de connaitre toutes les consignes de sécurité.
Face à ce besoin donc, il existe aujourd’hui de plus en plus d’ateliers qui apprennent le bondage. Mais ce qui nous intrigue surtout, c’est qu’ils sont réellement utiles ou non ?
Rappel sur les risques liés aux bondages
Nombreux peuvent les risques encourus lorsque deux couples gays décident de pratiquer le bondage. Mais pour vous donner des idées claires, voici une illustration facilement compréhensible.
La pratique du bondage se base souvent sur des zones dangereuses du corps
Attacher le coup, se faire pincer le pénis ou les testicules, se faire bâillonner la bouche… Telles sont les techniques les plus utilisées en matière de BDSM. Mais le souci c’est que ces zones sont souvent très dangereuses. A cet effet, une corde trop serrée ou un bâillon qui couvre à la fois le nez ou la bouche pourrait être fatal pour l’autre. A part cela, pendant pour ce qui concerne les attachements en suspension, ils peuvent également entrainer des entorses voire même des fractures si on ne sait pas comment s’y mettre correctement.
Le danger est souvent indescriptible
En matière de bondage, il y a souvent tolérance zéro. Et plus l’un des deux partenaires souffre, plus l’autre y prend du plaisir. De ce fait, il est impossible de savoir si lorsque l’un supplie à l’autre d’arrêter, ce dernier ne saura pas s’il joue le jeu ou il est réellement en danger. En conséquence, quand il se rend compte que leur jeu sexuel est en train de tourner au vinaigre, c’est toujours souvent trop tard.
Se rendre à des ateliers de bondage minimiserait il le risque ?
Pour profiter pleinement du bondage gay, il est souvent impératif de maitriser toutes les techniques de ligotages qui existe comme le hojojutsu, le shibari ou encore le kinbaku. Très technique, ils nécessitent un long apprentissage. Le problème, c’est que si on ne maitrise pas les techniques de ligotages, non seulement, il y a le risque d’accident, mais cela gâche également le plaisir.
Au cours d’un atelier de bondage, le formateur pourrait vous apprendre convenablement tous les gestes qu’il faut entreprendre afin de les maitriser. Souvent réparti en plusieurs séances, vous ne pourriez pas devenir un maitre en matière de ligotage que si vous ne suivez correctement jusqu’à la fin l’atelier.
Outre l’encordage, dans ce genre d’atelier, on pourrait aussi vous apprendre à utiliser les accessoires de bondages comme les fouets et les menottes. Et tout naturellement, il vous aide également à monter des scénarios BDSM, pour rendre vos ébats encore plus hardcore.
Combien coûterait ce genre d’atelier ?
En France, même si c’est assez tabou, de plus en plus d’ateliers de bondage sont organisés dans diverses régions. Et par rapport à cela, le coût pourrait varier. Aussi, il pourrait également être variable selon l’expérience et la notoriété du formateur.
Les formations sur le bondage concernent seulement les gays ?
Non, même si ce sont surtout les homosexuels qui sont adeptes du bondage, les hétéros peuvent aussi en profiter. D’ailleurs, pour les femmes types dominatrices, se rendre à ce type d’atelier est vivement recommandé afin de minimiser les risques de blesser leur partenaire sexuel.
Les alternatives aux ateliers de bondage
Si vous ne voulez pas vous rendre à un atelier de bondage pour diverses raisons, il existe tout de même des alternatives. Avant tout, vous pouvez vous former sur l’art du BDSM à travers des ouvrages ou des vidéos. Après, vous pouvez aussi faire du sexcam avec d’autres gays qui sont experts dans ce domaine. En faisant cela, ils peuvent vous fournir divers conseils sur la sécurité ainsi que des astuces pour rendre votre jeu plus hard et plus excitant.