Pratique ancestrale, les japonnais se servaient de cet art pour ligoter leurs prisonniers selon leur et leurs crimes. Au 15e siècle, elle fut élevée au rang d‘art érotique par les aristocrates nippons et rebaptisé Shibari.
Vous avez déjà eu les mains attachées pendant l’amour, alors sans le savoir, vous avez peut-être pratiqué le bondage.
L’art du bondage :
Le bondage est un comportement sadomasochiste dans le cadre d’une relation soumis/dominant. Le dominant prend plaisir à attacher le soumis qui à son tour prend du plaisir à l’être.
Il ne s’agit pas d’une pratique sexuelle, mais plus d’un abandon consentit pour atteindre une certaine forme de lâcher prise vers l’extase. Elle possède, toutefois de nombreuses règles. Une corde en jute ou de cuir et de nombreux nouages, qui en constituent cet art, doivent être réalisés de manière précise et d’une délicate esthétique. Rien à voir avec du saucissonnage. Le but étant de sublimer le corps avec sensualité.
Pour de nombreuses personnes, le bondage serait une nouvelle façon de réveiller une libido en berne. Or, la pratique du Shibari n’est pas un « jeu » à prendre à la légère. Autant commencer en douceur et apprendre, au fur et à mesure, les façons de pratiquer « l’art des liens »
En toute confiance :
Afin d’accroître le désir, toutes les parties du corps peuvent être encordées. La manière de nouer s’inspire des nœuds marins. Du soft au hard, chacun, s’il le désire peut atteindre ce niveau de jouissance et d’extase qu’il désire tant.
Il est nécessaire d’avoir une parfaite communication avec son partenaire. Cet acte est avant tout un acte de confiance, chacun y testant ses propres limites. Le bondage est sublime, dans le sens, où tout y est recherché, subtil, mais aussi bénéfiques pour les partenaires.
Instaurer un code, un mot ou un geste qui arrêtera immédiatement l’arrêt de cet acte, évitera de nombreux accidents autant physiques que psychologiques.