La BDSM est un sigle créé pour désigner l’ensemble bondage, domination et sado-masochisme. Elle nous fait directement penser au tabou des jouissances interdites, à la peur du ridicule et surtout de la peur. Les folklores des harnais et les violences conjugales, ainsi que la prise de position entre un suicide social et une passion secrète ne manquent pas dans nos pensées. Le terme sado-maso semblait plus cru et plus amateur, raison pour laquelle l’acronyme BDSM a été créer.
Malgré tout ce que l’on peut penser, des études statistiques montrent qu’en France et au Québec, la domination serait appréciée par une forte proportion de la population. Ne soyez pas surpris de cette popularité de la BDSM. Elle a l’avantage de permettre aux partenaires de se découvrir à nouveau et de briser la routine dans leur vie de couple.
Eviter les complications
La plupart des gens pensent que pour débuter en BDSM, il faut un équipement lourd avec une chambre décorée comme dans les séries. Au contraire, optez pour votre décorum artificiel avec tout ce que vous pouvez trouver dans votre environnement.
Mais avant toute chose, une bonne discussion s’impose entre les conjoints pour définir les fantasmes qui leur sont communs et implanter le décor. Vous pouvez alors établir un programme pour vous entendre sur les règles et les outils à utiliser.
Lorsque vous êtes à votre première fois, l’idéal serait de faire le plus simple possible. Un exemple : servez-vous de votre corps pour limiter la mobilité de votre amant. Faites usage en effet de votre corps et aussi de tout ce qui tourne autour de vous.
Soyez libre dans vos choix
Ce n’est pas nécessaire de se compliquer la tâche avec un arsenal d’outils, à moins d’être suffisamment riche. Dans le cas contraire, vous avez sans doute tout ce dont vous avez besoin près de vous. Il doit y avoir des vêtements ou des matériels qui conviendraient à votre fantasme. Et au pire, vous aurez votre jeu d’acteur qui peut toujours être utile. Sachez juste installer le décor avec quelques mots, aussi bête que cela puisse paraître.
Là où la BDSM devient intéressante, c’est qu’elle n’impose pas une position particulière. C’est à vous de faire le choix de la position adéquate pour pimenter le rituel. Imaginez un missionnaire commandé avec ses poignets retenus sur le lit et précédé des préliminaires avec quelques morceaux de glace. Votre partenaire s’ouvrira à vous pour recevoir votre engin bien au fond. L’un peut ordonner à son partenaire de ne jouir que lorsqu’il lui demande. Mais peu importe si ça marche ou pas.
Si vous vous souciez de l’aspect sécuritaire, établir un règlement de centaines de règles n’est pas la meilleure solution. Un safe word ne serait pas utile non plus si vous avez la notion du bon sens. Au pire, vous pouvez au préalable définir une zone de sécurité. En cas de doutes sur les réactions de votre partenaire, il est recommandé de s’arrêter trop tôt au lieu de le faire tardivement. Vous pouvez choisir d’ordonner pour éviter d’utiliser des attaches matérielles. Le comble qui puisse arriver, c’est une asphyxie. Soyez donc très attentif.
Lors des rituels de BDSM, les puristes prônent pour l’extraction des gratifications sexuelles directes. Mais pour vous qui venez de débuter, ne vous imposez pas cette contrainte.
En définitive, en dépit de tout ce qui se dit, vous pouvez remarquer que la BDSM n’a rien de condamnable et de violent. Au contraire, elle regorge passion et plaisir pour les adeptes. Et vous être libre de la pratiquer le plus simplement possible.